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Tarquin de Mirandol _ Les îles des Caraïbes

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Message  Tarquin de Mirandol 11.04.18 19:58

Tarquin de Mirandol _ Les îles des Caraïbes 1523457657-mir
Profil


Nom : De Mirandol
Prénom : Tarquin Claude François Dorothée
Surnom : Servez-vous ! (Mais pas Dolly.)
Age : 27 ans
Avatar : Inconnu
Lieu de naissance : un petit patelin aux frontières de la Suisse, rasé par une armée en marche
Groupe : Les îles des Caraïbes
Métier/statut : Naturaliste
Totem ou allégeance : la Science, Marty !!

Précisions


Talents (trois parmi d'autres) :

° Ambidextre. Il écrit des deux mains, et apprendrait à le faire avec les pieds s'il le pouvait.
° A l'aise avec les animaux. Aucune créature vivante ou morte ne saurait lui faire peur. (C'est en même temps une faiblesse : la curiosité peut occulter son instinct de survie.)
° Culture générale. D'accord, ici ça ne sert à rien, mais il a beaucoup bouquiné.

Faiblesses (trois parmi d'autres) :
° La mémoire n'est pas son point fort, il a besoin d'écrire pour se souvenir.
° C'est plutôt une tare sociale : il a toujours des notes écrites sur les mains voire les bras, au point qu'on le croit tatoué.
° Tarquin a une phobie : perdre l'usage de ses mains.

Caractère :
Amateur de créatures exotiques, Tarquin ne se contente pas de les posséder sous forme de spécimens anatomiques ou de bibelots plus ou moins évocateurs. Il dispose aussi d'un paresseux domestique en parfaite santé, hormis un vilain penchant pour la bouteille, qu'il a nommé Gulliver, et qui l'accompagne dans ses errances. A l'occasion, il passe du temps dans les animaleries tropicales pour le faire soigner ou lui offrir un cadeau. Voilà au moins un compagnon de voyage qui ne lui reproche pas ses habitudes de vie douteuses, son style vestimentaire excentrique -sa couleur favorite est le vert-, sa façon de tomber soudain dans une silencieuse rêverie, son irrévérence crasse à l'égard du culte local, ou encore ses collections, qui sont bien vivantes et insectoïdes plus souvent qu'on ne le croit.

Cela dit, il lui arrive de très bien s'entendre avec ses semblables bipèdes. En particulier quand il n'a pas besoin de les fréquenter face à face. Tarquin écrit à des correspondants dans le monde entier, principalement en Europe mais aussi en Asie. Ce sont ses généreux mécènes, ses amis d'études, ses éditeurs et lecteurs, et croyez-le ou non, quelques-uns de ces derniers sont des femmes ! La sienne même, à ses heures perdues. Il s'en moque, tant qu'on partage ses passions, il écrirait au Grand Moghol ou à l'Impératrice des Amazones sans s'offusquer de ce qu'ils font par ailleurs dans leur temps libre. Il a de tels amis à travers tous les continents à l'heure actuelle, et les recroise avec plaisir, si toutefois ils lui font signe avec assez d'insistance pour qu'il remarque leur présence.

Histoire

Peu après sa naissance, hors de tout souci pécuniaire, dans une province tranquille, cosmopolite et florissante, l'annexion par le Royaume de France a valu à sa famille, dont les racines se partagent entre grande bourgeoisie et petite noblesse, un déclin rapide dû à un joyeux mélange de famines, d'épidémies, de ravages divers et d'émigrations massives, lesquelles ont dépeuplé ses domaines, ses métairies et ses fabriques. Par chance, il était là ; son mariage avec une demoiselle catholique de bonne famille, vieille fille d'un des généraux ayant mené l'invasion, sauva ce qui restait à sauver.

A l'heure actuelle, cette dame vit à la Cour. Son jeune époux n'y a jamais mis les pieds. On raconte qu'elle a des amants, qu'elle écrit du théâtre et qu'elle dilapide ses bijoux en messes noires. Heureusement qu'on le raconte, car ce sont des questions que son mari ne songerait jamais à lui poser. Ils ont eu trois enfants, tous morts-nés, le troisième ayant failli emporter la malheureuse, qui déclara dès lors forfait. (Tarquin conserve le spécimen, doté de deux têtes et magnifique à voir, dans un bocal de formol dont il ne se sépare point.) L'âge de la bonne dame rendrait aujourd'hui la chose difficile. La parenté de Tarquin ne désespère pas de la voir mourir de sa belle mort, permettant ainsi à leur héritier de se remarier en justes noces. Même une fille de rien ramassée dans les îles ferait l'affaire ; la fortune familiale s'est relevée de ses avanies, on ne lui réclame donc pas de se vendre à la plus offrante. Vendre n'a jamais été sa grande spécialité.

A dix-sept ans, tout juste marié et des rêves plein la tête, Tarquin s'est illustré par la publication d'une comparaison du code de la piraterie avec la démocratie islandaise, qui lui a valu un prix symbolique dans un journal révolutionnaire, et un départ en pension catholique afin de corriger ces dangereux instincts. Disons que pour une fois, sa belle-famille catholique et ses faméliques ancêtres protestants sont tombés d'accord avec un bel ensemble sur le fait que ça ne se faisait pas. La leçon a dû être suivie de beaucoup d'autres, et le jeune homme a notamment séjourné dans une geôle donnant sur le fleuve, où il a longuement rêvé à des mécanismes inspirés des moyens de locomotion animaux, ainsi qu'en présageait son idole le grand Da Vinci, pour remplacer le travail humain... Tout en se félicitant d'être né suffisamment haut pour qu'on lui épargne les galères.

Il a suivi des cours de biologie, sa grande passion avec la mythologie antique, et a gagné sa vie en tant que taxidermiste tout en se plaisant à voyager de par l'Europe, en quête de phénomènes surnaturels à débouter grâce au scalpel de la Science. Il a ainsi empaillé ce qui passait pour un dahu, pour une vouivre, pour une Bête mystérieuse dans le Gévaudan... et il est finalement arrivé dans les Caraïbes en quête d'une baleine blanche à laquelle on prêtait toutes sortes de qualités surnaturelles. Il n'a pas d'animaux marins à son actif, et depuis qu'il est ici, il entend des légendes en tous sens : c'est une sorte de paradis. Sans espérer empailler une baleine, il serait déjà content avec un lamantin décoré du nom de sirène. En parallèle, il étudie de près les occurrences de l'alcoolisme parmi les populations qui transmettent ces histoires, et pense établir un jour une corrélation directe et irréfutable entre ces deux phénomènes. Et s'il pouvait en démontrer des symptômes dans le langage biblique, ou dans l'Iliade et l'Odyssée, il mourrait heureux.
Tarquin de Mirandol

Tarquin de Mirandol

Messages : 1
Date d'inscription : 11/04/2018

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